Catégorie : Souvenirs

Pluies levantines

Les première pluies libanaises sont toujours impressionnantes, on est loin de la monotonie des précipitations habituelles en France notamment. On se prend à la vision romantique d’être Châteaubriant sous un arbre alors que tonnent les […]

Petite virée à Tyr…

En 1992, à l’occasion de la première visite de ma soeur et de mon beau-frère tout juste « just married », nous nous sommes rendus à Tyr, ville mythique, icône de la résistance libanaise aux envahisseurs -n’a-t-elle résisté aux troupes de Babylone de nombreuses années, puis quelques mois à Alexandre, au risque de perdre ses colonies d’outre-Méditerranée en faveur de sa fille Carthage. Il s’agissait de la seule fois où je me suis rendu autant au Sud jusqu’en 2008, alors qu’on était invité à l’occasion du 14 juillet par le contingent français de la FINUL.

Le Château croisé de Saïda, dit Château de la Mer. Leica M9, Summicron 50 mm. © Francois el Bacha. Tous droits réservés.
Le Château croisé de Saïda, dit Château de la Mer. Leica M9, Summicron 50 mm. © Francois el Bacha. Tous droits réservés.

Bref, profitant quelque peu que le calme se soit instauré à la frontière Sud du Pays, Marie-Josée et moi avons décidé de nous y rendre sans que quiconque ne le sache, le Liban étant un fort vivier de préjugés. Nous avons quitté Beyrouth vers 9h15, via la route menant à Saida passant par Jiyeh, antre des Beachs partys de ma période universitaire, avec le Bamboo Bay et autre Océana avant de nous arrêter à Saïda juste pour prendre quelques clichés du Château Croisé, dit de la mer et un petit bout de la corniche avant de rebrousser chemin en arrivant à la fameuse décharge – qui n’est guère attrayante ….

Religion et naissance de la Civilisation

Poterie néolithique avec la dépouille d'un enfant, Musée de Byblos, Leica M9, Summicron 50 mm
Poterie néolithique avec la dépouille d'un enfant, Musée de Byblos, Leica M9, Summicron 50 mm

Selon un article paru dans le National Geographic du mois de Juin 2011, la civilisation serait née par le rapport entre l’Humanité et la religion (bien entendue païenne à l’époque) et non, comme on le pensait auparavant, via la proximité avec des sources d’eau ou de nourriture. Cette affirmation est née de la découverte d’un site archéologique située à Göbekli Tepe dans la Turquie actuelle, tout juste à proximité de la frontière avec la Syrie. Ce site comprendrait un temple, l’un des premiers de l’Humanité, en date de 11 000 ans avant Jésus-Christ, avec des structures monolithiques de plus de 5 à 16 tonnes chacune en T avec des sculptures encastrées, représentants différents animaux dont l’ours, le flamant rose, le renard, le scorpion et le serpent.