MISE À JOUR 18h18: les autorités américaines démentent tout projet d’inclusion du Liban dans la liste des pays dont les ressortissants seront interdits de séjour aux USA.
Ce démenti intervient alors que le Département d’Etat américain a annoncé aujourd’hui la suspension du décret présidentiel interdisant l’accès aux USA des ressortissants de 7 pays dont la Syrie, la Libye, le Soudan, le Yémen, l’Iran et la Somalie.
Le Liban devait se trouver parmi les prochains pays dont les ressortissants sont interdits de séjour aux USA, annonce un site proche de Donald Trump citant certaines rumeurs circulant dans la capitale américaine.
Parmi les nouveaux pays également visés, l’Egypte, l’Afghanistan, la Colombie, le Pakistan, le Vénézuela, les Philippines. Ces pays s’ajouteraient donc à la liste déjà adoptée le 27 janvier dernier et comprenant la Syrie, la Libye, le Soudan, le Yémen, l’Iran et la Somalie, interdisant l’entrée de leurs ressortissants sur le sol américain pour une période de 90 jours. Selon certains sources, 60 000 visas auraient ainsi été annulés par le Département d’Etat. D’autres sources évoquent un nombre plus important, 100 000 visas à destination des USA auraient ainsi été remis en cause. Ces mesures ne concernant pas seulement les ressortissants de ces pays mais également les personnes possédant une double nationalité.
Cette décision a provoqué une vive polémique tant sur un plan interne aux USA avec notamment les dénonciations de la mesure tant de la part d’ONG, d’universités et d’entreprises dont de nombreux étudiants et employés se retrouvent coincés à l’étranger. Sur le plan international, les réactions ont étalement été vives.
Cette annonce intervient alors qu’un juge fédéral de Seattle a invalidé l’ordre présidentiel de Donald Trump. L’administration américaine a immédiatement annoncé vouloir déposé un recours à cette décision judiciaire alors que la compagnie aérienne Qatar Airways a annoncé le vol immédiat d’un avion ayant pour passagers des personnes interdites d’entrée aux USA la semaine dernière. Le nouveau président Donald Trump a indiqué que cet embargo vise à protéger les Etats-Unis de menaces terroristes représentées par l’arrivée de personnes possédant ces nationalités sur le sol américain. Ces mesures ne concernent pas pour l’heure les détenteurs de passeports diplomatiques.