Aller à Byblos, c’est un peu voyager, je vous l’avais déjà dis dans un passé pas si dépassé. Nous nous sommes à nouveau rendu dans cette localité, Marie Josée et moi, à l’occasion d’un déjeuner de famille au Fishing Club, plus connu comme l’antre de feu Pépé Abed, séducteur de ses dames.
Arrivant avant tout le monde, nous en avons profité, de cette chaleur printanière, pas aussi accablante que celle de l’été, pour se rendre dans une petite crypte pas trop secrète, mais inconnue du grand public, à l’écoute des vagues, de la fraicheur d’une mer nouvelle, à l’eau bleu azur, un plongeur en apnée pas très loin, une touriste qui profitait d’un moment de répit pour faire bronzette, 2 marcheurs – juste de passage -, les vagues qui amenaient leur lot de galets et de coquillages de retour après quelques années de disettes – marée noire du conflit de juillet 2006 oblige- La Méditerranée s’est enfin remise de ses plaies, Byblos s’est réconciliée avec la nature et l’Humanité.
Marie Josée n’a pas manqué de se faire attraper à l’allée comme au retour par les filets des pécheurs, séchant au soleil après avoir pris dans la nuit, leur cargaison de rougets, dorades et autres vieux loups de mer, laissant désormais la place sur ces barques aux touristes, il faut bien que ces travailleurs de la mer puissent vivre.