Les actionnaires de la Banque Européenne Pour la Reconstruction et le Développement (BERD) ont accepté l’ouverture du capital de l’Institution au Liban avec pour objectif de devenir l’objet des investissements de l’Institution Financière dans les années à venir. Le Pays des Cèdres avait soumis sa candidature en juillet 2015, acceptée ce mardi 15 décembre, selon le communiqué, par les 66 actionnaires actuels dont 64 Pays, ainsi que l’Union Européenne et la Banque Européenne d’Investissement.
Cette adhésion lui permettra d’encourager sa croissance en soutenant des secteurs clefs de l’économie et en encourageant les réformes nécessaires. Il est attendu que la BERD puisse ainsi financer des projets de remises à niveau de ses infrastructures et notamment des secteurs de la production électrique ou des télécommunications en souffrance depuis la fin de la Guerre Civile de 1990. Cette aide sera cependant conditionnée à un certain nombre de réformes indispensables notamment économiques ou administratives, en particulier pour une lutte accrue contre la corruption et politiques.
L’état de l’économie libanaise s’est considérablement dégradée depuis la guerre civile syrienne en raison de la présence de plus de 1.5 millions de réfugiés pour une population libanaise de 4 millions de personnes. Cette présence pèse actuellement sur le marché de l’emploi ainsi que sur les infrastructures libanaises.
Le Liban devient ainsi le 67ème actionnaires de la Banque Institutionnelle en même temps que la Chine.
Selon le communiqué publié, la BERD aurait actuellement investi puis de 3 milliards d’EURO dans différents projets de la Méditerranée, notamment dans les institutions financières et dans les domaines agricoles, infrastructures ou encore industriels.
François el Bacha