
J’ai toujours pensé que l’Oud, instrument de musique Orientale, devait être accompagné par des paroles, un peu musiques byzantines en arrière fond. Cette pensée ne fait que me revenir à l’esprit lors des différentes représentations auxquelles on assiste, Marie Josée et Moi, comme ce 19 mai dernier. Il s’agissait d’un duo, Charbel Rouhana, considéré comme l’un des meilleurs oudistes actuels, – il serait également un neveu au bien connu Marcel Khalifé – et d’un autre oudiste mais plus jouer d’un autre instrument dont j’ignore le nom, sur la scène de l’Amphithéâtre Jean Paul II de l’USEK.
Que dire ? Permettez-moi d’être honnête. Peut-être le niveau entre les 2 joueurs d’oud est à mettre en cause, mais Charbel Rouhana dépassé son collège, qui était à la traine, on pouvait entre apercevoir les fausses notes par ci ou par là, on ressent les vibrations des cordes des différentes notes, non pas la note en elle-même, mais de la matière dont est faite la corde, une sorte de note « plastique ». Sur Charbel Rouhana, on ressent son amour pour cet instrument, la tendresse par laquelle il en joue, mais toujours est-il qu’on ressent qu’il manque quelque chose comme des paroles pour allier à cette musique, des sentiments explicatifs quant au thème, aux actes, et ainsi de suite. Cela serait comme avoir un opéra sans paroles lyriques, cela ne ressemblerait donc à rien à la fin. Une musique et des lyrics, c’est un mariage avec succès. Un instrument sans parole, c’est comme un amour « célibataire », sans bilatéralité.
Il faut dire qu’ayant mal dormi ce jour là, je peux être de mauvaise fois, mais à charge de chacun de jouer, vidéo à l’appui, comme celles postées ci-dessous.