En attendant la prochaine réception, cette semaine, j’imagine, puisqu’elle se trouve actuellement au port dans l’attente de se faire dédouaner, de la voiture que j’ai commandé, nous avons été invités Marie Josée et moi, par Bassoul et Heneiné ainsi que par Renault Sport à assister au lancement officiel de la série RS au Liban, ce samedi, au front de mer de Beyrouth, lancement couronné par des « tests drives » et des « hot laps » effectués par Roger Féghali (Mégane RS Bleu), champion du Liban en titre, Frédéric Johais, pilote professionnel, propriétaire de FJ Driving Concept, et pilotant la Mégane RS grise dans laquelle nous avons pris place et enfin, Nicholai Georgiou, lui pilote de la Clio RS.
Que dire de la voiture? Cela faisait 10 ans presque, que je n’ai pas conduit de voiture à boite manuelle. La différence avec la Mégane Phase I Coupée est indéniable. On ressent la différence notamment au niveau de la précision de la conduite. On ressent aussi le fait d’être moins secouée, plus de confort avec son chassis Sport de la voiture dans laquelle nous nous trouvions. On ne peut que supputer que ce confort et que cette impression sont d’autant plus renforcés dans le cas du Chassis Cup pourtant déconseillé au Liban en raison des routes libanaises de montagne généralement défoncées.
On s’y fait rapidement. On sent aussi la puissance que la Mégane RS possède et sa précision dans la trajectoire, notamment quand les aides électroniques sont mises on. On ne peut que remarquer, également, la virtuosité de cette voiture et de son pilote, avec ses mêmes aides off dans le cas du hot laps. Il s’agit d’une belle voiture, on ne va pas aller dans des explications dithyrambiques quand il n’y en a pas de meilleures que celles données par un pilote professionnel. Place donc à la vidéo.
Megane RS Test Drive from Francois on Vimeo.
Le Test drive de la Mégane RS III à l’occasion du lancement de la Gamme RS au Liban
Le plaisir de conduire cette voiture est indéniable, beaucoup de jeunes s’y intéressent notamment, mais comme dit le fameux slogan publicitaire Pirelli, « Sans la Maitrise, la puissance (des 250 chevaux) n’est rien » et, il faut pouvoir maitriser ce véhicule qui pousse d’une certaine manière à des excès et je la déconseillerais franchement et honnêtement aux jeunes en mal de sensations fortes qui souhaitent en acquérir une comme première voiture. Il faut posséder une certaine sagesse mais également un certain sens et une certaine mesure pour maitriser ce véhicule en toute circonstance.
J’ai fais des conneries dans ma vie en conduite, dépasser l’ambassadeur US sur l’autoroute quand ses bodyguards armaient leurs armes, s’infiltrer dans le convoi du Ministre des Affaires étrangères iranien et bruler tous les feux rouges de Beyrouth avec la bénédiction des forces de l’ordre, mettre une voiture sur 2 roues à 100km/h suite à une queue de poisson d’un mec, sans compter les nombreux accidents avec les BMW M3, M5, Jaguars et autres voitures de luxes dont les propriétaires ne pensaient pas qu’une simple Mégane Coupée I pouvait contrecarrer leurs between comme on dit ici. C’était les belles années 97, 98, 99 et 2000.
Bref, j’ai fais mon lot de bêtises et je me suis aujourd’hui, à 34 ans tout de même, assagi, je me sais capable du pire mais je considère aujourd’hui que cela n’en vaut plus la peine. Je n’ai plus rien à me prouver ou à prouver aux autres. C’est pour cela que je me suis permis d’acheter une Mégane RS, pour retrouver un plaisir de conduire mais en toute sécurité. Ce qui m’a fait choisir la Mégane RS est cette sécurité, avec son adhérence à la route exceptionnelle, mais également sa capacité d’accélérer pour éviter ou de freiner sur de courtes distances. Mais en attendant, cette voiture risque à nouveau d’avoir une réputation bien méritée de BMW killer parmi les jeunes comme à l’époque de la Mégane I, surtout en terme de rapport qualité-prix/vitesse.
La brochure de la Mégane RS III (PDF)
Vous pouvez d’ailleurs visionner quelques autres exploits à bord d’une Mégane RS au main de Frédéric Johais ci-dessous: