Les Forces de sécurité libanaises auraient procédé à l’arrestation de 7 personnes dans le cadre des enquêtes concernant la distribution d’un réseau illégal de système Internet, a annoncé l’agence nationale d’information, ANI.
Parmi les personnes faisant l’objet d’un mandat d’arrêt et déjà sous les verrous, Toufic Hiso, considéré comme proche du directeur général d’OGERO Abdel-Menem Youssef, Tanios Haddad et Hussein Mortada alors qu’Antoine Melhem, Mohammed Hunad et Abdallah Adra sont activement recherchées par les Forces de sécurité. Ces noms s’ajoutent aux noms des 22 personnes déjà arrêtées pour avoir illégalement installé 4 réseaux illégaux de distribution d’internet.
Le trafic était acheminé au Liban par plusieurs antennes acheminant de la bande passante depuis la Turquie et Chypre à un coût inférieur à celui vendu par la société OGERO. 4 de ces réseaux ont été depuis démantelés suite à la découverte de leurs installations à Denniyeh, à Ouyoun el Simane, Faqra et Zaarour et leurs serveurs découverts au centre ville de Beyrouth. Ces derniers seraient entrés au Liban via de vrais faux documents et étaient sensés appartenir à la société publique OGERO.
Le procureur financier, le Juge Ali Ibrahim les aurait inculpé de fraude et de détournement de fonds publics et référé leur dossier au premier juge instructeur du Mont Liban, Jean Ferneini.
Selon les informations disponibles, les enquêteurs chercheraient désormais à comprendre comment le matériel utilisé aurait illégalement été acheminé au Liban sur la base d’un rapport remis par les services de renseignement de l’Armée Libanaise, alors que l’affaire prend un tournant politique, le député druze Walid Joumblatt accusant indirectement l’ancien premier ministre Fouad Saniora, proche du directeur d’OGERO, d’être le principal commanditaire des détournements des fonds publics.
Pour rappel:
Un désaccord à l’origine des révélations du scandale de l’internet illégal