
Selon Kamal Hamdan, cette inefficacité n’est pas liée à la crise syrienne, indiquant qu’en dépit d’une croissance importante de 9% entre 2007 et 2009, la création d’emplois au Liban a été insuffisante à satisfaire l’entrée sur le marché du travail des jeunes libanais. Cet échec serait du au fait que la plupart des entreprises libanaises sont de taille insuffisantes avec des capacités limitées de création d’emplois. Seul l’état libanais est actuellement capable de créer de telles opportunités, notant l’exemple de la création de 50 000 à 60 000 nouvelles positions notamment au sein de l’armée libanaise.
Toujours selon Kamal Hamdan, l’impact de la guerre civile syrienne a provoqué une hausse du chômage de plus de 400 000 personnes au Liban. Parmi les solutions proposées, l’augmentation des investissements publics qui se montent seulement à 7% des investissements globaux soit à 2% du PIB notamment dans les infrastructures afin de provoquer une hausse du PIB.