La politique « européenne » de Donald Trump: Casser l’Union Européenne et la rendre dépendante des USA.
Ainsi, la société de Robert Mercer est impliquée dans le Brexit en l’ayant encouragé. Cet homme est l’éminence grise de la présidence américaine actuelle qui a permis, via Cambridge Analytica, l’élection de Trump et ainsi qui a placé ses hommes autour du Président Américain.
L’abrogation du traité NRI avec la Russie – qui avait été signé par le Président Donald Trump et le dirigeant de l’URSS d’alors Michael Gorbatvev suite à la crise des Euromissiles dans les années 1980 et permis le démantèlement des SS20 soviétiques et Pershing américains -, ce qui permet la relance de la course aux armes nucléaires sur le continent européen est aussi là pour rendre les pays de l’UE dépendant des systèmes de défense américains. On peut penser qu’il va s’en servir comme levier important vis-à-vis des pays comme l’Ukraine ou la Pologne et forcer certaines décisions européennes notamment d’ordre économiques et politiques.
Trump et ses conseillers ne s’étaient pas d’ailleurs cachés de vouloir diviser les pays de l’Union Européenne pour forcer ces pays à adopter des traités bilatéraux avec ces pays au lieu de négocier avec l’UE directement ce qui aurait renforcé la position diplomatique des pays européens.
Enfin, il est aussi intéressant de noter, quant à l’affaire Jamal Khasshogi, que la même société de Robert Mercer était à l’origine du plan marketing visant à montrer « le visage modéré » de Mohammed Ben Salmane, chose pour laquelle il a connu par conséquent une certaine déconvenue aux yeux de la communauté internationale et ce qui explique sa gêne actuelle concernant ce dossier, alors qu’il était son principal allié – avec Israël – face à l’Iran.
Il est tout aussi intéressant de noter que les menaces économiques visant la Turquie intervenaient également dans une ambiance de rapprochement avec la Russie sur le dossier syrien et des rencontres avec des responsables iraniens sur ce même dossier.
La politique américaine donc est à analyser sur un plan plus global que sur les seuls dossiers actuels mais l’environnement géopolitique global impacte évidemment le Liban.
Au Liban, chassez le naturel, il revient au galop
Dans cette configuration, évidemment le gouvernement libanais tarde aussi puisqu’à l’heure des tensions régionales actuelles. La libanisation pourrait sembler l’emporter sur ce dossier, en dépit des frictions entre influences iraniennes, russes, américaines et saoudiennes par proxy locaux.
Même si cette chose ne reste cependant pas évidente alors qu’il existe une véritable opportunité d’avoir enfin un gouvernement « made in Lebanon ». Il existe en effet un certain nombre d’enjeux locaux bien éloignés comme la crise sociale et économique, la question de la gestion des ordures, la question des réfugiés syriens présents au Pays des Cèdres…
Il est intéressant de noter que les enjeux actuels sont plus intercommunautaires avec la problématique interchrétienne entre CPL et Forces Libanaises sur la question notable du Ministère de la Justice, intersunnite avec le Courant du Futur et indépendants sunnites, interdruze entre Walid Joumblatt et Talal Arslan ne concerne pas la question chiite libanaise.
Cependant, à défaut d’un accord des grandes puissances internationales bien occupées par les tensions créées par la Présidence Américaine sur le dossier libanais de partage d’influence comme cela est le cas depuis la fin de la guerre civile, le dossier gouvernemental libanais ne peut pas avancer sans « ordre donné » par ces derniers puisqu’ils ne peuvent déjà s’entendre sur des volets bien plus globaux.
À croire malheureusement que les ingérences internationales sont nécessaires pour que l’État Libanais puisse exister … et qu’on est bien peu de choses par rapport aux enjeux internationaux actuels pour notre classe politique qui fini par œuvrer non pas en fonction des intérêts de notre pays mais des leurs.
Il n’y a pas de dictature royale sans lynchage politique depuis l’antiquité. Ainsi, la féodalité des seigneurs est une lutte sans vergogne pour asseoir l’exécutif dans l’étoffe brillante du progrès.
Certes,au temps de la féodalité, les classes moyennes voguaient salement sans se laver, pourtant, des eaux sales à la propreté la classe dirigeante ne s’occupait que d’exporter leur civilisation et leur valeur.
Ainsi, le 2018 promet un retour orchestral vers les siècles sombres…