Plusieurs points litigieux existent entre les 2 pays, séparés par la ligne bleue, ligne de démarcation établie suite au conflit de 1948, la frontière reconnue internationalement étant la ligne Paulet Newcombe de 1923.
La poursuite de l’occupation des territoires libanais constitue une des raisons, selon Beyrouth, à ce que la Résistance, aile militaire du Hezbollah, soit toujours armée.
Israël s’était emparé d’une partie du territoire libanais à la faveur de l’occupation du Sud Liban entre 1978 et 2000, date de son retrait.
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Ainsi, les fermes de Chébaa pourraient constituer le point d’achoppement principal des négociations à venir entre les 2 pays. Selon l’état hébreu, elles font parties de ce plateau annexé en 1981 par Israël et dont la souveraineté israélienne a été reconnue par le Président Américain Donald Trump.
À l’issue du retrait israélien de mai 2000, les Nations Unis ont également considéré ce territoire comme faisant partie de la Syrie, alors que les habitants de la région possèdent des biens depuis l’époque ottomane de ce territoire enregistrés auprès du cadastre de Saïda, au Sud Liban et estiment, avec le Liban, ce territoire comme appartenant au Pays des Cèdres.
Les autorités libanaises indiquent être en possession de cartes dont certaines issues des autorités mandataires françaises montrant que ce territoire leur appartient.
Outre les fermes de Chébaa, Beyrouth accuse Israël de toujours occuper une partie de son territoire, dont les fameuses collines de Kfarshouba, la partie libanaise du village de Ghajar village à l’origine occupé par des personnes appartenant à la communauté druze syrienne et qui s’est développé pour 1/3 de sa superficie actuelle en territoire libanais à la faveur de l’occupation du Sud Liban de 1978 à 2000. Ces derniers ont été depuis naturalisés comme étant des citoyens israéliens.
Il existe aussi d’autres dossiers et litiges possibles entre les 2 pays, notamment la question des 7 villages à l’origine occupés par des ressortissants libanais mais se trouvant du côté sud de la Ligne Paulet Newcombe, ou encore la question de la plaine de Houla, cédée par la puissance mandataire au Liban, la France, à la puissance mandataire de Palestine, la Grande Bretagne, en 1932, contre la volonté des autorités libanaises de l’époque. Ces questions ne sont pas pour l’heure d’actualité mais pourraient bien revenir sur le devant de la scène à la faveur des négociations à venir.
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